vendredi 30 octobre 2009
mercredi 14 octobre 2009
Vire-Vire à Marseille
C'est une régate ouverte à tous et on se devait d'y participer. Tous les voiliers peuvent s'inscrire et c'est gratuit. Chaque bateau est affecté à un groupe, en fonction de ses caractéristiques et les départs sont échelonnés (du moins rapide au plus rapide) et en théorie tout le monde arrive à peu près en même temps. Départ et arrivée devant la plage des Prophètes et plusieurs bouées à virer pour faire une boucle passant par la rade nord et sud en longeant une partie du Frioul.
Il y a une catégorie pour nous les barques, une autre pour les vieux gréements et un classement en temps réel pour tous les autres. Cette année 180 bateaux ont pris le départ mais comme il n'y avait pas d'air vers midi au moment du départ tous les voiliers étaient agglutinés. C'était impressionnant d'être au milieu, en étant un des plus petits et quand le thermique s'est enfin levé il était bien difficile de s'extirper de ce moulon. Les plus grands et les plus modernes sont partis les premiers. Il ne restait plus que nous les barques à peiner pour remonter au plus près du vent, en tirant des bords, pour passer l'Ilot Gaby. Passé ce point le cap était moins serré et le vent plus soutenu pour descendre jusqu'à la bouée du cap Pinède (fin du parcours pour les barques). On voyait les autres sous spi remonter le long du Frioul !
Un joli bord, les voiles bien gonflées, du vent mais pas trop, un peu de houle sans excès et un beau soleil ; les conditions idéales pour cette sortie automnale. Avec ses 2 mètres de plus André-Jean a fondu sur nous et nous a rattrapé avant l'arrivée mais Colombe était trop loin derrière nous et Marione encore beaucoup plus loin. L'Atoll de notre ami Fred Renard (barquette en fer, boustée par un gréement moderne et une quille ) a été classé premier de notre catégorie mais devait concourir dans la catégorie des vieux gréements et arrêter de nous piquer la 1ère place. On essaiera de faire mieux la prochaine fois !
vendredi 18 septembre 2009
la fête des BIP
BIP c'est Bateau d'Intérêt Patrimonial.
Maintenant que j'en suis (labélisée depuis cet été par la Fondation du Patrimoine Maritime et Fluvial qui est l'organe qui l'attribue aux bateaux qui le justifient) et que notre asso compte dans ses rangs plusieurs témoins de l'Histoire Maritime aussi bien comme bateaux de travail avec nos anciennes barques de pêche que de voiliers de plaisance classique plus ou moins anciens, ils ont organisé ici la 1ère fête des BIP du monde!
L'espace Mistral à l'Estaque a accueilli le week-end dernier (une partie de) la diversité des voiliers "traditionnels" ou "classiques" ou " de caractère" ou "vieux gréements" du coin. Beau mélange de styles, d'époques, de tailles. Temps fort samedi soir avec le repas des équipages et le concert de chants de marins.
Dans l'après midi la flotte était conviée au "jeu des bouteilles à la mer".
Le principe était de proposer aux bateaux du rassemblement une virée sur l’eau pour offrir cette ambiance de départs de quai et de retour en fin de journée, après les avoir fait naviguer dans la rade.
Au lieu de vouloir organiser une « régate » nous avons mouillé 4 marques de couleur pour que les bateaux soient amenés à aller des unes aux autres de façon aléatoire. C’est la couleur de la « bouteille » récupérée à une marque qui donnait la marque suivante à rejoindre, le but étant de récupérer le plus de « bouteilles » possible.
C’était donc un prétexte pour faire naviguer les bateaux et presque tous ont profité des petits airs, de ce samedi après midi, pour faire admirer leurs voilures. Beau spectacle que cette rencontre de gréements latins, houaris, au tiers, bermudiens, de la yole à la rame au Shpountz avec tout dessus, de la bette au trimaran de course, le jeu a vite été perdu de vue comme la marque jaune qu’on n’a jamais retrouvée. Tout le monde était retourné à quai pour l’apéro du soir, chacun plein des images de ce patrimoine bien vivant témoin de la richesse de l’Histoire Maritime et de la ténacité de tous ceux qui la font vivre. On imagine déjà la prochaine « fête des BIP » avec encore plus de participants.
L'espace Mistral à l'Estaque a accueilli le week-end dernier (une partie de) la diversité des voiliers "traditionnels" ou "classiques" ou " de caractère" ou "vieux gréements" du coin. Beau mélange de styles, d'époques, de tailles. Temps fort samedi soir avec le repas des équipages et le concert de chants de marins.
Dans l'après midi la flotte était conviée au "jeu des bouteilles à la mer".
Le principe était de proposer aux bateaux du rassemblement une virée sur l’eau pour offrir cette ambiance de départs de quai et de retour en fin de journée, après les avoir fait naviguer dans la rade.
Au lieu de vouloir organiser une « régate » nous avons mouillé 4 marques de couleur pour que les bateaux soient amenés à aller des unes aux autres de façon aléatoire. C’est la couleur de la « bouteille » récupérée à une marque qui donnait la marque suivante à rejoindre, le but étant de récupérer le plus de « bouteilles » possible.
C’était donc un prétexte pour faire naviguer les bateaux et presque tous ont profité des petits airs, de ce samedi après midi, pour faire admirer leurs voilures. Beau spectacle que cette rencontre de gréements latins, houaris, au tiers, bermudiens, de la yole à la rame au Shpountz avec tout dessus, de la bette au trimaran de course, le jeu a vite été perdu de vue comme la marque jaune qu’on n’a jamais retrouvée. Tout le monde était retourné à quai pour l’apéro du soir, chacun plein des images de ce patrimoine bien vivant témoin de la richesse de l’Histoire Maritime et de la ténacité de tous ceux qui la font vivre. On imagine déjà la prochaine « fête des BIP » avec encore plus de participants.
dimanche 30 août 2009
premiers mouillages
Cet été quelques jours de liberté!
C'est presque un déménagement mais pour partir quelques jours, il faut prévoir....Une fois tout chargé dans mon ventre, en route au grés des vents dans la grande Rade. En partant du Frioul on est central : on pouvait descendre vers les Calanques mais on a filé sur la Côte Bleue en tirant quelques bords pour se dégourdir un peu. Les abris ne manquent pas tout le long et c'était presque difficile de trouver une anfractuosité de libre!
Il a choisi la calanque du Moulon pour jeter l'ancre. La côte est accore, les fonds clairs, le coin tranquille, on se pose là.
On se trouve un peu à l'Ouest de Niolon et il y a même des courageux qui sont venus jusque là à pied ; eux ne passeront pas la nuit ici !
En cette fin d'après midi la baignade s'impose après un petit thé!
Retour à bord, il faut s'organiser car il n'y a pas beaucoup d'espace (on n'est pas sur un yacht). Comme on peut pas déambuler, il faut s'assoir moëlleux! Le gilet de sauvetage obligatoire va trouver un bon usage, posé sur le petit banc installé à l'arrière. Un vrai fauteuil pullman ; pour barrer ce sera très bien aussi.
Avec la bache qui recouvre l'écoutille, il nous installe un taud entre le mât et l'arrière pour se protéger du soleil. Maintenant la cambuse : le réchaud de camping à gaz, une gamelle pour des pâtes ; c'est pas pour se lancer dans la grande cuisine mais après une journée au grand air ça creuse. Il faudrait se mettre à la pêche quand même, à être sur l'eau!
Par contre qu'est-ce que ça boulègue! Il y a toujours ce clapot qui nous fait rouler ; on n'aura pas besoin de berceuse cette nuit !
C'est presque un déménagement mais pour partir quelques jours, il faut prévoir....Une fois tout chargé dans mon ventre, en route au grés des vents dans la grande Rade. En partant du Frioul on est central : on pouvait descendre vers les Calanques mais on a filé sur la Côte Bleue en tirant quelques bords pour se dégourdir un peu. Les abris ne manquent pas tout le long et c'était presque difficile de trouver une anfractuosité de libre!
Il a choisi la calanque du Moulon pour jeter l'ancre. La côte est accore, les fonds clairs, le coin tranquille, on se pose là.
On se trouve un peu à l'Ouest de Niolon et il y a même des courageux qui sont venus jusque là à pied ; eux ne passeront pas la nuit ici !
En cette fin d'après midi la baignade s'impose après un petit thé!
Retour à bord, il faut s'organiser car il n'y a pas beaucoup d'espace (on n'est pas sur un yacht). Comme on peut pas déambuler, il faut s'assoir moëlleux! Le gilet de sauvetage obligatoire va trouver un bon usage, posé sur le petit banc installé à l'arrière. Un vrai fauteuil pullman ; pour barrer ce sera très bien aussi.
Avec la bache qui recouvre l'écoutille, il nous installe un taud entre le mât et l'arrière pour se protéger du soleil. Maintenant la cambuse : le réchaud de camping à gaz, une gamelle pour des pâtes ; c'est pas pour se lancer dans la grande cuisine mais après une journée au grand air ça creuse. Il faudrait se mettre à la pêche quand même, à être sur l'eau!
Par contre qu'est-ce que ça boulègue! Il y a toujours ce clapot qui nous fait rouler ; on n'aura pas besoin de berceuse cette nuit !
dimanche 28 juin 2009
avec patience et longueur de temps.....
Mon premier aviron est terminé !
Sur les conseils techniques de Thierry Garval, je vais avoir une belle paire d'avirons à ma taille : 3,40m avec le manche carré, taillés dans du frène. Il faut finir le deuxième pour pouvoir les essayer. Du coup on pourra se passer du moteur pour les petites manoeuvres, calme appréciable même si il faudra tirer sur le bois ou pousser puisqu'ici on rame en poussant. Il reste à apprendre le noeud pour l'estrope de l'aviron, ce cordage qui le relie au tolet. On vous fera une démonstration bientôt.
En profitant des petits airs je suis passée à l'Estaque saluer le "Monté Cristo".
Sur les conseils techniques de Thierry Garval, je vais avoir une belle paire d'avirons à ma taille : 3,40m avec le manche carré, taillés dans du frène. Il faut finir le deuxième pour pouvoir les essayer. Du coup on pourra se passer du moteur pour les petites manoeuvres, calme appréciable même si il faudra tirer sur le bois ou pousser puisqu'ici on rame en poussant. Il reste à apprendre le noeud pour l'estrope de l'aviron, ce cordage qui le relie au tolet. On vous fera une démonstration bientôt.
En profitant des petits airs je suis passée à l'Estaque saluer le "Monté Cristo".
dimanche 7 juin 2009
Sanary organise "la Virée de St Nazaire"
"Sanary est la déformation de san Nary, c'est à dire saint Nazaire. Comment ce saint, parfaitement atlantique, est-il venu échouer dans la baie de Bandol, nul ne le sait plus aujourd'hui. Sans doute n'y est-il arrivé que tardivement, chassé par les persécutions." extrait du guide de la Provence Mystérieuse ed Princesse.
La dynamique association des pointus de Sanary organise ce week-end son rassemblement de voiliers traditionnels. J'aurai bien aimé être avec les autres latins mais après La Ciotat on est allé au Frioul et on ne pouvait pas être à Sanary le week-end d'après. L'année prochaine on s'organisera pour ne pas rater ce beau rassemblement.
Si vous avez l'occasion de passer à Sanary, une cinquantaine de barques, gréées pour la majorité, donne une touche forte à ce petit port de la côte d'Azur. Il faut dire que la municipalité a compris l'enjeu économique de la mise en valeur de nos voiliers de tradition. Ce port a favorisé l'amarrage de voiliers traditionnels et on attend que les autres ports jouent aussi cette carte....
Avec tous les voiliers traditionnels de la région (et jusque d'Italie) qui sont venus pour l'occasion, le port était vraiment impressionnant.
Le président de la Fondation du Patrimoine Maritime et Fluvial y décernera le Prix Jean-Noël Turcat 2009 qui va récompenser un bateau ou une association oeuvrant à la sauvegarde du patrimoine maritime. Bonne chance à André-Jean qui est en lice. On viendra tenter notre chance l'an prochain, le rendez-vous est pris.
Si vous avez l'occasion de passer à Sanary, une cinquantaine de barques, gréées pour la majorité, donne une touche forte à ce petit port de la côte d'Azur. Il faut dire que la municipalité a compris l'enjeu économique de la mise en valeur de nos voiliers de tradition. Ce port a favorisé l'amarrage de voiliers traditionnels et on attend que les autres ports jouent aussi cette carte....
Avec tous les voiliers traditionnels de la région (et jusque d'Italie) qui sont venus pour l'occasion, le port était vraiment impressionnant.
Le président de la Fondation du Patrimoine Maritime et Fluvial y décernera le Prix Jean-Noël Turcat 2009 qui va récompenser un bateau ou une association oeuvrant à la sauvegarde du patrimoine maritime. Bonne chance à André-Jean qui est en lice. On viendra tenter notre chance l'an prochain, le rendez-vous est pris.
samedi 6 juin 2009
Rassemblement au Frioul
Le week-end dernier c'était à domicile. ATM organisait son rassemblement de printemps conjoitement à "la Ronde du FRioul" organisée par l'APF (Association des Plaisanciers du Frioul avec son local en forme d'igloo près de mon poste d'amarrage).
Pas grand monde pour le "rassemblement" d'ATM. J'ai rejoint Briseis (le bateau de Daniel, le président ) et le Liberty III (la goélette du Frioul, qui ressemble à un bateau de pirate) sur le quai d'Honneur. Grillades et repas à bord du Liberté III (y'a de la place sur le pont) et ballade botanique l'après midi. Le vent d'Est, assez fort, ne donnait pas trop envie de faire un tour à la voile et une nouvelle occasion de découvrir les beautés de Pomègues, avec les commentaires d'Elsa, a été très appréciée.
Dimanche, régate, avec Nadine, notre nouvelle équipière. Beaucoup de liberté quant au parcours mais le plaisir d'être sur l'eau et de montrer que les latins naviguent (on était le seul voilier traditionnel sur l'eau). Le matin, petit vent de SE pour remonter au près jusqu'à Cap Cavaux. On a raté la ligne de départ, on n'est pas allé jusqu'à la Pointe Rouge virer la bouée, on en a raté une autre, mais on était sur l'eau, à croiser la flottille, on s'est même fait engueuler parce qu'on génait un furieux. Encore moins d'air et bien déventés par les îles, l'après midi, pour redescendre poussivement la West Coast du Frioul à la lutte avec le Liberté III qu'on n'a pas réussi à gratter. Arrivés au Cap de Croix, grain violent avec pluie pour remonter au près sur Port Frioul. Baptème varié pour ma nouvelle équipière qui ne s'est pas démontée et a bien aidé à la barre et au plaisir partagé. Arrivés au port trempés puis soleil et ciel bleu ! (les humeurs de la Méditerranée).On n'a pas eu de prix, la prochaine fois on fera la régate comme il faut ! Mais on s'est fait remarquer (en bien) et bien navigué.
Ca progresse dans la maîrise du gréément !
La semaine prochaine "Virée de St Nazaire" à Sanary, du beau spectacle !
Pas grand monde pour le "rassemblement" d'ATM. J'ai rejoint Briseis (le bateau de Daniel, le président ) et le Liberty III (la goélette du Frioul, qui ressemble à un bateau de pirate) sur le quai d'Honneur. Grillades et repas à bord du Liberté III (y'a de la place sur le pont) et ballade botanique l'après midi. Le vent d'Est, assez fort, ne donnait pas trop envie de faire un tour à la voile et une nouvelle occasion de découvrir les beautés de Pomègues, avec les commentaires d'Elsa, a été très appréciée.
Dimanche, régate, avec Nadine, notre nouvelle équipière. Beaucoup de liberté quant au parcours mais le plaisir d'être sur l'eau et de montrer que les latins naviguent (on était le seul voilier traditionnel sur l'eau). Le matin, petit vent de SE pour remonter au près jusqu'à Cap Cavaux. On a raté la ligne de départ, on n'est pas allé jusqu'à la Pointe Rouge virer la bouée, on en a raté une autre, mais on était sur l'eau, à croiser la flottille, on s'est même fait engueuler parce qu'on génait un furieux. Encore moins d'air et bien déventés par les îles, l'après midi, pour redescendre poussivement la West Coast du Frioul à la lutte avec le Liberté III qu'on n'a pas réussi à gratter. Arrivés au Cap de Croix, grain violent avec pluie pour remonter au près sur Port Frioul. Baptème varié pour ma nouvelle équipière qui ne s'est pas démontée et a bien aidé à la barre et au plaisir partagé. Arrivés au port trempés puis soleil et ciel bleu ! (les humeurs de la Méditerranée).On n'a pas eu de prix, la prochaine fois on fera la régate comme il faut ! Mais on s'est fait remarquer (en bien) et bien navigué.
Ca progresse dans la maîrise du gréément !
La semaine prochaine "Virée de St Nazaire" à Sanary, du beau spectacle !
lundi 1 juin 2009
Marinémilie rentre grandie de sa virée à La Ciotat
L'association "Carènes" organise chaque année pendant le pont de l'Ascension son rassemblement de voiliers de tradition. Pour sa XXème édition, c'est le quai des anciens chantiers navals qui accueillait une flottille diverse et colorée. Les yachts et les barques latines ont fait le spectacle à quai et sur l'eau : chasse au trésor, virées dans la rade et animations à terre pour rassembler les équipages. Bonne ambiance et rencontres chaleureuses : par chez nous aussi, le Patrimoine Maritime est bien vivant.
ATM était bien représentée et jusque Marinémilie, qui ne fait que 5,25m avait fait le déplacement.
Pour venir, les conditions ne lui étaient pourtant pas favorables : vent d'Est (de face pour aller du Frioul à la Ciotat) et clapot ont rendu la route fastidieuse. Une partie s'est faite au moteur mais l'hélice n'est pas adaptée au bateau. Pendant le rassemblement elle est restée à quai par manque d'équipage confirmé mais pour le retour les deux Bernard ont eu des conditions idéales. Cette année le vent d'Est s'est maintenu (en général pour le rassemblement de Carènes c'est l'aller avec de l'Est et le retour avec du Mistral). Faible en début de matinée, une petite brise s'est levée et nous a mené sur un seul bord jusqu'à Maïre. L'occasion de divers essais de réglages pour le vent arrière. En début d'après midi nous étions à Maïre et comme prévu le vent à forcé et tourné Sud-Est, du coup Marinémilie a fait un bord de vent arrière jusqu'au Frioul au maximum de ses possibilités, partant dans de beaux surfs sur les vagues. Quel plaisir de la sentir partir au galop et de la trouver si stable, c'était grisant, un grand moment. La maîtrise de la barquette de l'association se paufine de façon rassurante. On peut songer à former des équipiers maintenant qu'elle a son armement de sécurité et fait la preuve de ses qualités nautiques.
Le prochain rassemblement est au Frioul, à domicile pour Marinémilie. Réservez votre embarquement !
ATM était bien représentée et jusque Marinémilie, qui ne fait que 5,25m avait fait le déplacement.
Pour venir, les conditions ne lui étaient pourtant pas favorables : vent d'Est (de face pour aller du Frioul à la Ciotat) et clapot ont rendu la route fastidieuse. Une partie s'est faite au moteur mais l'hélice n'est pas adaptée au bateau. Pendant le rassemblement elle est restée à quai par manque d'équipage confirmé mais pour le retour les deux Bernard ont eu des conditions idéales. Cette année le vent d'Est s'est maintenu (en général pour le rassemblement de Carènes c'est l'aller avec de l'Est et le retour avec du Mistral). Faible en début de matinée, une petite brise s'est levée et nous a mené sur un seul bord jusqu'à Maïre. L'occasion de divers essais de réglages pour le vent arrière. En début d'après midi nous étions à Maïre et comme prévu le vent à forcé et tourné Sud-Est, du coup Marinémilie a fait un bord de vent arrière jusqu'au Frioul au maximum de ses possibilités, partant dans de beaux surfs sur les vagues. Quel plaisir de la sentir partir au galop et de la trouver si stable, c'était grisant, un grand moment. La maîtrise de la barquette de l'association se paufine de façon rassurante. On peut songer à former des équipiers maintenant qu'elle a son armement de sécurité et fait la preuve de ses qualités nautiques.
Le prochain rassemblement est au Frioul, à domicile pour Marinémilie. Réservez votre embarquement !
vendredi 22 mai 2009
Acampado à La Ciotat
Un bel évènement que ce premier grand voyage pour La Ciotat !
Départ à 10h30 du Frioul par un léger vent d'Est, pour aller vers l'Est ça ne facilite pas les choses. Mais les 2 Bernard sont courageux, départ à la voile un peu poussif puis en arrivant vers Maïre un vent un peu plus soutenu nous fait bien marcher. On voit filer "Atol" et "Goëland" qui vont aussi au rassemblement de La Ciotat. Nous on va a notre rythme, en plus il faut nous dérouter pour ne pas croiser de trop près le ferry qui arrive de Tunisie.
Passé Maïre, on longe les Calanques, on passe au milieu des îles mais le clapot est plus fort et la progression est difficile. Je manque encore de lest et le patron ne maîtrise pas encore les finesses de réglage. On affale les voiles et on met au moteur, malheureusement ma vieille hélice, trop petite, a bien de la peine à nous faire avancer et à cette allure on sera ce soir à Cassis.
Les Calanques vues de la mer sont un spectacle extraordinaire. Le ciel un peu nuageux ne nous donne pas une lumière magnifique pendant qu'on taille notre route vaillamment. On se laisse bercer par le bruit entêtant du moteur pendant une bonne partie de l'après midi. On essaie bien de hisser à nouveau, par contre le peu d'air qui vient dans la direction où nous voulons aller, nous oblige à tirer des bords et à faire peu de route vers le but. On aurait pu faire escale en route ou attendre des vents favorables, comme naguère, mais avec leurs obligations de terriens "modernes" ils ne savent plus prendre le temps. En tout cas ils sont motivés pour me trouver une nouvelle hélice plus adaptée.
On a vu pas mal de bateaux sur l'eau et certains qu'on allait retrouver à La Ciotat pour ce rassemblement ; avec toujours une attention particulière pour les voiles latines maintenant que je fais partie de la famille. Vers 18 heures, arrivés près du Bec de l'Aigle, on a renvoyé la toile pour finir, en beauté, notre premier grand périple en déployant nos voiles. On est venus s'amarrer dans le vieux port de La Ciotat, du côté des chantiers chargés d'Histoire, au milieu des autres voiliers de tradition. On est parmi les plus petits et fiers de cette belle journée de navigation. Ce week-end sera pretexte à montrer au public la variété des voiliers locaux et l'importance de les faire vivre, pour le plaisir de tous et donner l'envie de venir naviguer.
Passé Maïre, on longe les Calanques, on passe au milieu des îles mais le clapot est plus fort et la progression est difficile. Je manque encore de lest et le patron ne maîtrise pas encore les finesses de réglage. On affale les voiles et on met au moteur, malheureusement ma vieille hélice, trop petite, a bien de la peine à nous faire avancer et à cette allure on sera ce soir à Cassis.
Les Calanques vues de la mer sont un spectacle extraordinaire. Le ciel un peu nuageux ne nous donne pas une lumière magnifique pendant qu'on taille notre route vaillamment. On se laisse bercer par le bruit entêtant du moteur pendant une bonne partie de l'après midi. On essaie bien de hisser à nouveau, par contre le peu d'air qui vient dans la direction où nous voulons aller, nous oblige à tirer des bords et à faire peu de route vers le but. On aurait pu faire escale en route ou attendre des vents favorables, comme naguère, mais avec leurs obligations de terriens "modernes" ils ne savent plus prendre le temps. En tout cas ils sont motivés pour me trouver une nouvelle hélice plus adaptée.
On a vu pas mal de bateaux sur l'eau et certains qu'on allait retrouver à La Ciotat pour ce rassemblement ; avec toujours une attention particulière pour les voiles latines maintenant que je fais partie de la famille. Vers 18 heures, arrivés près du Bec de l'Aigle, on a renvoyé la toile pour finir, en beauté, notre premier grand périple en déployant nos voiles. On est venus s'amarrer dans le vieux port de La Ciotat, du côté des chantiers chargés d'Histoire, au milieu des autres voiliers de tradition. On est parmi les plus petits et fiers de cette belle journée de navigation. Ce week-end sera pretexte à montrer au public la variété des voiliers locaux et l'importance de les faire vivre, pour le plaisir de tous et donner l'envie de venir naviguer.
samedi 21 mars 2009
elle est pas belle ma flottaison
Bleu et blanc, c'est les couleurs locales mais tout de neuf repeint, y'a pas à dire ça a de l'allure! Belle récompense pour ceux qui ont mis de l'huile de coude.
Avec cette livrée éclatante, j'ai fait l'admiration de tous.
Avant de quitter les "Anciens Marins Bateliers " et pour les remercier, le verre de l'amitié a réuni mes proches autour du patron et de sa matelote : Janick, Eric et Anne-Laure, Stéphane, Fred, Léo, Balthasar, Daniel le président d'ATM et des nouveaux venus à l'association (Bernard Elne, fidèle au rendez-vous du Salon Nautique était retenu à la Ciotat).
On a profité de cette belle journée pour remonter au Frioul à la voile. Magique, conditions idéales : petits airs, pas trop de clapot, un peu frais mais ensoleillé. On s'est fait un bon bord pour remonter, certes la carène est toute propre mais mon gréement est bien équilibré. Balthasar a apprécié mes qualités nautiques et fait part de ses conseils expérimentés. On a reparlé de mes avirons : ils sont en bonne voie, ils ont trouvé de beaux plateaux de frêne.
On va se débrouiller pour naviguer, de conserve, avec l'André-Jean.
Maintenant il faut s'entraîner pour les rassemblements du mois de mai.
Avant de quitter les "Anciens Marins Bateliers " et pour les remercier, le verre de l'amitié a réuni mes proches autour du patron et de sa matelote : Janick, Eric et Anne-Laure, Stéphane, Fred, Léo, Balthasar, Daniel le président d'ATM et des nouveaux venus à l'association (Bernard Elne, fidèle au rendez-vous du Salon Nautique était retenu à la Ciotat).
On a profité de cette belle journée pour remonter au Frioul à la voile. Magique, conditions idéales : petits airs, pas trop de clapot, un peu frais mais ensoleillé. On s'est fait un bon bord pour remonter, certes la carène est toute propre mais mon gréement est bien équilibré. Balthasar a apprécié mes qualités nautiques et fait part de ses conseils expérimentés. On a reparlé de mes avirons : ils sont en bonne voie, ils ont trouvé de beaux plateaux de frêne.
On va se débrouiller pour naviguer, de conserve, avec l'André-Jean.
Maintenant il faut s'entraîner pour les rassemblements du mois de mai.
mardi 17 mars 2009
en attendant que la peinture sèche.
En attendant d'avoir de nouvelles photos sous voile, me voici numérisée par les bons soins de Balthasar (le patron de la barque marseillaise "André-Jean", une voisine du Frioul).
Avec son beau dessin à l'ordinateur, j'en profite pour vous présenter le gréement latin. Cette silhouette, unique, avec notre grand voile triangulaire, est le gréement traditionnel de Méditerranée. C'est la voilure des Chébecs, felouques, balancelles, pinques, tartanes, moure de pouar, gourses, bettes, barques marseillaise. On la retrouve aussi en Mer Rouge et sur l'Océan Indien, mais aussi sur les barques du lac Léman et elles ont même découvert l'Amérique avec les Caravelles de Christoph Colomb.
Ce gréement a l'avantage d'être très facile à installer sur un petit bateau comme Marinémilie.
Le mât est court, il est simplement fixé au banc de mât (c'est une pièce de bois qui va d'un bord à l'autre de la coque et qui sert de renfort au niveau du pont). Il n'a pas besoin de cordages ni de cables, pour être maintenu. Il est donc facile à mettre et à enlever. Il fait la même longueur que la coque pour pouvoir être rangé sur le pont. Le mien fait 5 mètres.
La voile principale (Mestre) est portée par l'antenne, cette grande vergue oblique (7,50m) est en 2 parties, reliées entre elles, avec un bon recouvrement pour avoir une bonne solidité dans le bas et au niveau du portage sur le mât et une certaine souplesse dans le haut pour laisser échapper les surventes.
La Mestre est liée à l'antenne par des matafians, ils permettent aussi de ferler la voile, c'est à dire de l'attacher pliée sous l'antenne quand on ne s'en sert pas. Pour aller à la voile il faut hisser l'antenne grace au palan de drisse qui la fait monter le long du mât. Il faut aussi souquer la drosse qui fait un noeud coulant pour plaquer l'antenne contre le mât.
Maintenant pour régler la voile il faut commencer à jouer sur l'antenne. L'orse poupe permet de tirer l'antenne vers l'arrière et ainsi de tendre la chute de la voile. Le palan de devant permet de régler l'orientation de l'antenne en fonction de la direction du bateau par rapport au vent (c'est l'allure). L'écoute maintient la voile tendue vers l'arrière. Plus on s'écarte de la direction du vent (plus on prend le vent par l'arrière, on va au portant) et plus on donne du mou aux réglages de l'antenne pour que la voile se gonfle bien. Plus on va près du vent (au près) plus on borde (tire) les réglages de l'antenne pour avoir une voile plus plate.
Il y a aussi 2 voiles d'avant : le Trinquet (le grand foc) qui s'envoie sur un bout dehors qui dépasse à l'avant du bateau et la Polacre (le petit foc) qui s'amure (se fixe) à l'étrave et qu'on utilise quand il y a du vent plus fort. Pour les régler, on instale une écoute sur chaque bord pour border quand on est près du vent et choquer (relacher) quand on s'écarte du vent.
Voilà le principe général, certains sont déjà déroutés par les termes techniques. Le mieux est de venir naviguer pour comprendre le fonctionnement ou profiter du plaisir d'avancer sans bruit et de sentir l'eau glisser le long de la coque, rien que par la force du vent (et le savoir faire ancestral!).
Alors à bientôt sur l'eau....
Avec son beau dessin à l'ordinateur, j'en profite pour vous présenter le gréement latin. Cette silhouette, unique, avec notre grand voile triangulaire, est le gréement traditionnel de Méditerranée. C'est la voilure des Chébecs, felouques, balancelles, pinques, tartanes, moure de pouar, gourses, bettes, barques marseillaise. On la retrouve aussi en Mer Rouge et sur l'Océan Indien, mais aussi sur les barques du lac Léman et elles ont même découvert l'Amérique avec les Caravelles de Christoph Colomb.
Ce gréement a l'avantage d'être très facile à installer sur un petit bateau comme Marinémilie.
Le mât est court, il est simplement fixé au banc de mât (c'est une pièce de bois qui va d'un bord à l'autre de la coque et qui sert de renfort au niveau du pont). Il n'a pas besoin de cordages ni de cables, pour être maintenu. Il est donc facile à mettre et à enlever. Il fait la même longueur que la coque pour pouvoir être rangé sur le pont. Le mien fait 5 mètres.
La voile principale (Mestre) est portée par l'antenne, cette grande vergue oblique (7,50m) est en 2 parties, reliées entre elles, avec un bon recouvrement pour avoir une bonne solidité dans le bas et au niveau du portage sur le mât et une certaine souplesse dans le haut pour laisser échapper les surventes.
La Mestre est liée à l'antenne par des matafians, ils permettent aussi de ferler la voile, c'est à dire de l'attacher pliée sous l'antenne quand on ne s'en sert pas. Pour aller à la voile il faut hisser l'antenne grace au palan de drisse qui la fait monter le long du mât. Il faut aussi souquer la drosse qui fait un noeud coulant pour plaquer l'antenne contre le mât.
Maintenant pour régler la voile il faut commencer à jouer sur l'antenne. L'orse poupe permet de tirer l'antenne vers l'arrière et ainsi de tendre la chute de la voile. Le palan de devant permet de régler l'orientation de l'antenne en fonction de la direction du bateau par rapport au vent (c'est l'allure). L'écoute maintient la voile tendue vers l'arrière. Plus on s'écarte de la direction du vent (plus on prend le vent par l'arrière, on va au portant) et plus on donne du mou aux réglages de l'antenne pour que la voile se gonfle bien. Plus on va près du vent (au près) plus on borde (tire) les réglages de l'antenne pour avoir une voile plus plate.
Il y a aussi 2 voiles d'avant : le Trinquet (le grand foc) qui s'envoie sur un bout dehors qui dépasse à l'avant du bateau et la Polacre (le petit foc) qui s'amure (se fixe) à l'étrave et qu'on utilise quand il y a du vent plus fort. Pour les régler, on instale une écoute sur chaque bord pour border quand on est près du vent et choquer (relacher) quand on s'écarte du vent.
Voilà le principe général, certains sont déjà déroutés par les termes techniques. Le mieux est de venir naviguer pour comprendre le fonctionnement ou profiter du plaisir d'avancer sans bruit et de sentir l'eau glisser le long de la coque, rien que par la force du vent (et le savoir faire ancestral!).
Alors à bientôt sur l'eau....
mercredi 11 mars 2009
toilette de printemps
J'en avais bien besoin, j'avais un peu honte de ma peinture toute écaillée. C'est pas parce que je suis née en 1938 que je dois me négliger. Donc cette année grattage complet : pont, pavois, plat-bord, capots et même une bonne remise au propre de la coque.
On a pu rester plus longtemps au sec et du coup le chantier a pris de l'ampleur ; il faut dire que Stéphane (des Anciens Marins Bateliers) a fait remarquer que la ligne de flottaison était beaucoup trop haute (c'est aussi peu distingué que d'être en short avec les chaussettes à mi-mollets !). Et puis il y avait du monde à l'ouvrage : le patron au décapeur, Eric et tout son matériel électrique, Bernard avec son grattoir puissant et sa verve, Janick toujours attentif à la sécurité des voies respiratoires a aussi joué du pinceau avec adresse.
Sans oublier la grande Emilie au rouleau (qui a fait ses 11 ans sur place) en bravant la froidure.
Pour refaire une belle coque, bien gratter la vieille peinture, au grattoir, au décapeur, à la ponceuse, à la brosse rotative, c'est le plus dur mais c'est la seule solution. Après, bien nourrir le bois mis à nu : 2 couches de peinture d'impression (l'apprêt qu'on passe avant!), une première couche bien diluée et une autre pour bien couvrir. Et puis pour finir, passer délicatement 2 couches d'une belle laque de finition, sans oublier quelques touches de couleur pour égayer un peu.
J'ai hate de me voir dans ma robe neuve!
A l'occasion, Balthasar a pris toutes mes mensurations pour "ma jauge".
S'ils veulent faire des régates, la jolie coque ne va pas suffire mais c'est un beau début ! Il faudra un peu user les voiles ! C'est la bonne saison qui arrive, alors à bientôt sur l'eau.
Sans oublier la grande Emilie au rouleau (qui a fait ses 11 ans sur place) en bravant la froidure.
Pour refaire une belle coque, bien gratter la vieille peinture, au grattoir, au décapeur, à la ponceuse, à la brosse rotative, c'est le plus dur mais c'est la seule solution. Après, bien nourrir le bois mis à nu : 2 couches de peinture d'impression (l'apprêt qu'on passe avant!), une première couche bien diluée et une autre pour bien couvrir. Et puis pour finir, passer délicatement 2 couches d'une belle laque de finition, sans oublier quelques touches de couleur pour égayer un peu.
J'ai hate de me voir dans ma robe neuve!
A l'occasion, Balthasar a pris toutes mes mensurations pour "ma jauge".
S'ils veulent faire des régates, la jolie coque ne va pas suffire mais c'est un beau début ! Il faudra un peu user les voiles ! C'est la bonne saison qui arrive, alors à bientôt sur l'eau.
mercredi 28 janvier 2009
temps d'hiver
L'avantage du Frioul c'est que même si on ne peut pas naviguer, on est déjà ailleurs. On comprend le sentiment des îliens ; ici, sur ce "vaisseau" minéral, on a l'impression de voguer et d'être déjà loin du continent. On est en rade de Marseille, face au large, on se sent prêt à partir ; en se tournant vers la ville immobile et calme, on est comme en approche mais rien ne presse. On savoure.
Aujourd'hui, soleil mais vent frais. Pour fuir les courants d'air du port, je choisis de m'élever un peu, pour trouver un endroit à l'abri du Mistral, et me caler contre une roche, face au soleil pour profiter simplement de la vie.
Les gabians adorent jouer dans les ascendances ou faire du sur place, je préfère mon nid douillet face à la mer pour préparer l'avenir.
Gros chantier de peinture en perspective. Il faut gratter toute la vieille peinture qui s'écaille et mettre le bois à nu pour repeindre à neuf, sur de bonnes bases.
La société des Anciens Marins Bateliers est d'accord pour nous accueillir à nouveau sur son terre plein, devant la Mairie. Alors à vos agendas, ceux qui seront libre la première semaine de mars pourront choisir entre le décapeur, le grattoir ou le pinceau, ou tout simplement passer nous voir ou partager la pause de midi en toute convivialité.
Dans un premier temps on va reprendre le pont, le pavois et les capots. Il faudra aussi refaire tout l'intérieur et c'est pas un cadeau car plein de recoins et bien plus difficile d'accès.
Mais déjà, une bonne toilette de printemps, une couche d'huile sur la mâture et tout regréer pour reprendre, fringante, les navigations dans la rade, dès les premiers beaux jours.
Aujourd'hui, soleil mais vent frais. Pour fuir les courants d'air du port, je choisis de m'élever un peu, pour trouver un endroit à l'abri du Mistral, et me caler contre une roche, face au soleil pour profiter simplement de la vie.
Les gabians adorent jouer dans les ascendances ou faire du sur place, je préfère mon nid douillet face à la mer pour préparer l'avenir.
Gros chantier de peinture en perspective. Il faut gratter toute la vieille peinture qui s'écaille et mettre le bois à nu pour repeindre à neuf, sur de bonnes bases.
La société des Anciens Marins Bateliers est d'accord pour nous accueillir à nouveau sur son terre plein, devant la Mairie. Alors à vos agendas, ceux qui seront libre la première semaine de mars pourront choisir entre le décapeur, le grattoir ou le pinceau, ou tout simplement passer nous voir ou partager la pause de midi en toute convivialité.
Dans un premier temps on va reprendre le pont, le pavois et les capots. Il faudra aussi refaire tout l'intérieur et c'est pas un cadeau car plein de recoins et bien plus difficile d'accès.
Mais déjà, une bonne toilette de printemps, une couche d'huile sur la mâture et tout regréer pour reprendre, fringante, les navigations dans la rade, dès les premiers beaux jours.
mercredi 7 janvier 2009
un jour qui sort de l'ordinaire !
Il y avait une ambiance magique aujourd'hui en ville. Avec la neige, les bruits étaient feutrés ; pour une fois peu de voitures, pas un bus mais pas mal de monde dehors pour admirer ce spectacle insolite : la neige à Marseille. Face à une situation si exceptionnelle ici, les visages étaient expressifs et joyeux : entre ceux qui jouaient aux boules (de neige), ceux qui pouffaient de leurs difficultés à marcher sur ce tapis glissant, ceux qui portaient avec fierté leurs équipements de ski et tous ceux qui flanaient sur les quais comme un dimanche.
La ville était paralysée, il était à peu près impossible de se déplacer ou d'aller travailler alors le mieux était d'en profiter pour en prendre plein les yeux. C'est fou tous ceux qui retrouvent leur coeur d'enfant face à ce genre de situation.
On a croisé un couple d'africians, bras dessus, bras dessous, endimanchés, à leur air jovial et amusé j'ai pensé que c'était la première fois qu'ils participaient à un tel spectacle.
Il s'est fait pas mal de photos ce jour mais je pense que beaucoup vont garder longtemps les images de ce paysage et de cette ambiance féerique ou cauchemardesque pour certains.
Jusque les gabians se sont faits discrets!
Si ça gèle cette nuit, demain risque d'être encore plus périeux. Et dire qu'on nous parle de réchauffement climatique.
Bonne année à tous!
La ville était paralysée, il était à peu près impossible de se déplacer ou d'aller travailler alors le mieux était d'en profiter pour en prendre plein les yeux. C'est fou tous ceux qui retrouvent leur coeur d'enfant face à ce genre de situation.
On a croisé un couple d'africians, bras dessus, bras dessous, endimanchés, à leur air jovial et amusé j'ai pensé que c'était la première fois qu'ils participaient à un tel spectacle.
Il s'est fait pas mal de photos ce jour mais je pense que beaucoup vont garder longtemps les images de ce paysage et de cette ambiance féerique ou cauchemardesque pour certains.
Jusque les gabians se sont faits discrets!
Si ça gèle cette nuit, demain risque d'être encore plus périeux. Et dire qu'on nous parle de réchauffement climatique.
Bonne année à tous!
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